4 idées reçues sur le bilan énergétique français

Le Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS) a publié en juillet 2013 pour le compte du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, les chiffres du bilan énergétique de la France sur l’année 2012. C’est l’occasion pour Energystream de tordre le cou à quelques idées reçues sur nos productions et consommations d’énergies.

Nous consommons toujours plus, d’année en année.

Si en valeur absolue nous avons plus consommé en 2012 qu’en 2011, c’est surtout car 2011 a été une année beaucoup plus chaude (la plus chaude jamais enregistrée depuis 1990). Une fois la consommation finale corrigée des variations climatiques, le SOeS note que celle-ci a baissé de 0,7% entre 2011 et 2012 !

Baisse des consommations = baisse des dépenses.

Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Notre facture dépend bien évidemment du prix des énergies. Par exemple : en 2012, le cours des énergies a continué de croître au niveau mondial, entraînant ainsi une facture énergétique record pour la France : 69 milliards d’euros.

Ce sont les industries qui consomment le plus.

Faux. C’est le secteur du transport qui consomme le plus, devant le résidentiel et l’industrie, comme en témoigne le schéma ci-dessous :

Structure sectorielle de la consommation finale énergétique 2012 - France

En 2012, seul le secteur agricole a consommé plus d’énergie qu’en 2011 (+0.7%). Les consommations des industries et du tertiaire ont, a contrario, légèrement baissé (respectivement -1.2% et -1%), en partie à cause de la stagnation économique.

Le renouvelable, ça ne prend pas.

Encore faux. Après une année 2011 en berne, les filières renouvelables (éolien, photovoltaïque, thermique, valorisation des déchets), ont toutes remonté la pente. En particulier, les énergies thermiques et la valorisation des déchets ont progressé de 6,5% en 2012 grâce au développement sensible des filières bois-énergie et biogaz. Nous sommes donc sur la bonne voie !

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